27 responsables sécuritaires ont été mis à la retraite d’office et 7 autres à la retraite ainsi. 7 nouveaux directeurs ont été nommés à la tête de plusieurs secteurs de la sûreté nationale.


C’est ce qu’a annoncé l’agence Tap, citant une source autorisée auprès du ministère de l’Intérieur. Par ailleurs, de nouveaux responsables ont été désignés à la tête des différentes directions de la sécurité publique relevant du département.

Limogeages et réhabilitations
Ces nominations ont touché les directions générales de la Sûreté nationale, de la Sécurité publique, des Services spéciaux, des Services techniques, des Unités d'intervention, de la sécurité du chef de l’Etat et des personnalités officielles, de l’Inspection générale de la sûreté nationale, de la Formation, de l’Ecole supérieure des forces de sécurité intérieure, de la Mutuelle des fonctionnaires de la sûreté nationale des établissements pénitentiaires et des Opérations.
Le ministère avait, auparavant, pris une série de mesures en faveur des agents de la sécurité intérieure en vue d’améliorer leur situation matérielle et entamé l’élaboration d’un projet de loi pour la création d’un syndicat indépendant pour défendre leurs droits et intérêts, parallèlement à la révision du statut des forces de sécurité intérieure, au même titre de ce qui a été décidé pour d’autres services actifs.
Le ministère a pris l’initiative de réhabiliter les agents qui ont été radiés en les intégrant dans leurs services d’origine.

Retour progressif à la normale
La même source affirme qu’un retour progressif à la normale de la sécurité publique a été enregistré dans plusieurs gouvernorats, démentant ainsi les rumeurs mensongères propagées au sujet de l’enlèvement d’enfants dans certains établissements éducatifs, des informations dénuées de tout fondement, à l’exception d’un cas unique d’un jeune âgé de 16 ans.
Les investigations ont montré que ce jeune a été repéré dans l’une des villes côtières et qu’il est réputé pour ses absences répétées de l’école rendant plausible l’hypothèse de sa fugue et non de son kidnapping.
La même source appelle les citoyens à ne plus se laisser influencer par les rumeurs mensongères à travers lesquelles certaines parties tentent de semer la zizanie et la panique.
Il est à rappeler que le ministère de l’Intérieur a mis à la disposition des citoyens un numéro vert 80.101.111 et deux lignes 71.335.000 et 197 afin de recevoir et de répondre à toutes interrogations et de fournir des données précises et claires en vue de garantir l'intervention rapide des forces de sécurité intérieure.