Le militant syndicaliste Adnen Hajji, futur député indépendant, se donne pour principale mission de défendre les intérêts du bassin minier de Gafsa.
Elu sur une liste indépendante dans la circonscription de Gafsa (sud-ouest), ce dirigeant syndicaliste, qui a conduit la révolte à Redeyef contre la dictature de Ben Ali, en 2008, a déclaré, mercredi 29 octobre 2014, sur Express FM, que les jeunes du bassin minier sont fatigués des fausses promesses et de la marginalisation dont ils sont victimes. «Que ce soit sous le règne de Ben Ali ou des gouvernements qui se sont succédé après la révolution, le développement régional n’a jamais été une priorité. Tout le monde en parle, mais personne n’agit», a-t-il expliqué. Adnen Hajji, qui fait du développement du bassin minier de Gafsa, sa principale bataille, a souligné que le dialogue reste la solution pour trouver les moyens d’optimiser l’exploitation du phosphate et des autres ressources naturelles dans la région. «Je suis prêt à collaborer avec toutes les forces politiques dont je partage l’idéologie et la vision, à l’exception des figures de l’ancien régime et des extrémistes religieux, qui confondent islam et politique», a-t-il déclaré, en précisant sa préférence pour le Front Populaire, dont il se sent le plus proche. Adnen Hajji fête sa victoire avec ses partisans. Le futur député indépendant est revenu sur les incidents survenus à Métlaoui, lorsque des partisans de Nida Tounes l’ont empêché de tenir un meeting dans le cadre de sa campagne électorale et agressé ses partisans. «Béji Caïd Essebsi doit demander à son parti de présenter des excuses à mes partisans qui ont essuyé les pierres jetées par des éléments issus du RCD (ancien parti au pouvoir dissous, NDLR), que je connais parfaitement et qui se sont présentés aux élections au nom de Nida Tounes à Redeyef», a-t-il dit. Y. N. M. |
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