Membre du bureau politique d’Al-Massar, membre sortant de l’Assemblée nationale constituante (ANC) et tête de liste de l’Union pour la Tunisie (UpT) dans la circonscription de l’Ariana, mais qui na pas réussi à se faire réélire, ce juriste spécialiste de droit constitutionnel a affirmé, dans sa première déclaration aux médias après le scrutin législatif du dimanche 26 octobre 2014, que certains partis ont dépensé beaucoup d’argent lors de la campagne électorale pour influencer les électeurs voire les détourner.

Interrogé à propos de l’échec cuisant de son parti, qui avait 10 députés dans l’Assemblée sortante et n’en aura plus aucun dans la prochaine, M. Moussa a souligné que l’appel de Nida Tounes à un vote utile – dans le but d’assurer le départ d’Ennahdha du pouvoir – n’a pas joué en faveur de l’UpT, pourtant allié de Nida Tounes.

Fadhel Moussa émet, par ailleurs, des réserves sur une hypothétique alliance entre Nida Tounes et Ennahdha, les vainqueurs du scrutin. Pour lui, les 2 partis n’ont rien en commun. Et auront du mal à se mettre d’accord sur un programme commun et gouverner en ensemble.

Z. A.