Le rendez-vous a été fixé devant le Palais de Carthage, le 23 novembre 2014, date prévue pour l’élection présidentielle. Les activistes de la société civile estiment que le départ d’un «Tartour, ça se fête».

Un événement Facebook a, d’ailleurs, été créé à l’occasion, et en deux jours, il compte déjà plus de 12.000 participants. Il faut dire que le président provisoire de la république et candidat pour la prochaine présidentielle, a tout fait, ces 3 dernières années, pour se faire détester, cumulant bourdes et tromperies et montrant une avidité de pouvoir au point d’en oublier les principes élémentaires de la démocratie.

Le sobriquet de «Tartour» (guignol), il le doit à sa soumission totale et servile aux islamistes d’Ennahdha qui lui ont ouvert la porte de Carthage.

Ses attaques contre tous ceux qui le critiquent, notamment les journalistes, en ont fait l’un des responsables politiques les plus détestés du pays. Ce qui a fait dire à son concurrent Beji Caïd Essebsi, président de Nida Tounes, que les chances de M. Marzouki de rester à Carthage sont très minimes…

Les participants au «pot de départ du président provisoire» ont prévu beaucoup de pois-chiche, son amuse-gueule préféré.

«Adieu monsieur l’ex-président, le palais de Carthage, débarrassé d’un tartour, en sourirait s’il le pouvait !», a somptueusement résumé, un internaute.

Y. N. M.