Ahmed Nejib Chebbi, leader d’Al-Jomhouri et son candidat à la présidentielle du 23 novembre 2014, refuse de se retirer de la course pour le palais de Carthage.
C’est ce qu’il a affirmé, vendredi 31 octobre 2014, lors d’une conférence de presse à Tunis, quelques heures avant sa réunion, à l’hôtel Acropole, aux Berges du Lac de Tunis, avec Mustapha Ben Jaâfar (Ettakatol), Moncef Marzouki (Congrès pour la république), et Mohamed Hamdi (Alliance démocratique), trois autres candidats à la présidentielle. M. Chebbi, dont le parti n’a gagné qu’un seul siège aux législatives du 26 octobre 2014, remporté par Iyed Dahmani à Siliana, est persuadé d’avoir le profil idéal pour être président de la république. Il affirme avoir une bonne image, grâce à son passé de militant démocrate, qui lui permet de rapprocher les points de vue de toutes les forces en présence et d’éviter au pays les affres de la bipolarisation, c’est-à-dire la division du champ politique entre deux forces antagoniques : les islamistes d’Ennahdha et les laïcs de Nida Tounes. «Le vote sanction a bénéficié à Nida Tounes, mais les démocrates seront de retour et auront leur place dans les institutions de l’Etat», a-t-il déclaré. Z. A. |
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