Sans surprise, Mohamed Abbou, secrétaire général du Courant démocratique, soutient la candidature de Moncef Marzouki à la présidentielle du 23 novembre 2014.
M. Abbou, ancien membre du bureau politique du Congrès pour la république (CpR), reste fidèle à ses anciens camarades, et même s’il s’en est détaché pour créer son propre parti, il ne leur ménage pas son soutien. S’il n’y a pas un accord des partis socio-démocrates sur une autre personnalité pour les représenter à la présidentielle, le choix de M. Abbou est déjà fait : ce sera le président provisoire de la république, seul capable, selon lui, d’empêcher Nida Tounes, qui a gagné les législatives du 26 octobre 2014, de faire élire aussi son président à Béji Caïd Essebsi à la présidence de la république. Pour M. Abbou, ce scénario représente le cauchemar absolu. M. Abbou, qui n’a apparemment confiance en personne, préfère Moncef Marzouki à tous les autres candidats, mais pas au point de lui donner un chèque en blanc. «Il doit respecter les acquis de la révolution, respecter les règles de la bonne gouvernance, lutter contre la corruption et protéger les droits et des libertés», tient-il à préciser. Z. A. |
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