Kalthoum Kennou, seule femme parmi les 27 candidats en lice à la présidentielle, appelle à soutenir... une femme dans la course au palais de Carthage.
Mme la juge, qui a démarré sa campagne dimanche 2 novembre 2014, à la salle Le Rio à Tunis, estime que le temps est venu en Tunisie pour «donner la chance aux femmes pour conduire le pays.» «Depuis la promulgation du code statut personnel par Bourguiba en 1956, la femme est devenue l’égale à l’homme et bénéficie des mêmes droits et du même statut», a-t-elle rappelé, en précisant qu’elle a toujours milité pour la justice, les libertés et la démocratie, depuis ses années du lycée jusqu’à la faculté de droit, avant d’intégrer le corps de la magistrature et d’être élue, par la suite, présidente de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), qui a milité pour l’indépendance de la magistrature sous Ben Ali. «J’ai rejeté l’appel lancé par Mustapha Ben Jaâfar, candidat d’Ettakatol à la présidentielle, pour choisir un candidat unique représentant la famille des socio-démocrates. Cette proposition n’est pas bonne car elle prive les Tunisiens du droit de choisir librement leur président(e)», a-t-elle précisé. Z. A. |
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