Ennahdha n'a pas encore choisi le candidat à la présidentielle qu'il soutiendra, a affirmé Zied Ladhari, le porte-parole du mouvement islamiste.
«Les déclarations du membre du conseil de la choura Abdellatif Mekki n’exprime pas la position officielle du mouvement et n'engagent que sa personne», a-t-il soutenu, précisant que les discussions à ce sujet ne se sont pas limitées à des noms précis. Plus tôt dans la journée M. Mekki avait indiqué que les discussions au sein d'Ennahdha portent sur une liste de 5 candidats à la présidentielle. Il s'agirait de Abderrazek Kilani, Ahmed Nejib Chebbi, Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaâfar et Hamouda Ben Slama. Ces 5 candidats, donnés perdants dans les sondages et qui ne disposent pas d’un fort appui populaire – 3 d’entre eux (Ahmed Nejib Chebbi, Moncef Marzouki et Mustapha Ben Jaâfar) ont même vu leurs partis laminés à l’issue des législatives du 26 octobre 2014 –, comptent sur un hypothétique et salutaire appui de l’électorat pour accéder au palais de Carthage et mériter le titre, désormais très convoité, de «Tartour2» (guignol), «Tartour1» étant Moncef Marzouki, président provisoire de la république, qui doit son poste au vote d’Ennahdha à l’Assemblée constituante. I. B. |
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