Noureddine-Hached-candidat-a-la-presidenceNoureddine Hached met en garde contre «une manœuvre politique avant le premier tour de l'élection présidentielle» du 23 novembre 2011.

En campagne mercredi 5 novembre 2014 à Nabeul, le candidat indépendant à la présidence n’a pas précisé de quelle manoeuvre il s’agit, mais il a prédit son échec, eu égard à «la maturité du peuple tunisien et à sa détermination à ce que son président soit indépendant et non pas issu d'un parti.»

M. Hached fait là sans doute allusion à la tentative de Mustapha Ben Jaâfar, candidat d’Ettakatol, de convaincre d’autres partis socio-démocrates de soutenir une seule candidature pour contrer celle du président de Nida Tounes, Béji Caïd Essebsi.

«Les parties politiques qui ont remporté les législatives du 26 octobre 2014 doivent démontrer qu'elle sont à la hauteur de la confiance placée en elles par le peuple et prouver leur capacité à répondre à ses attentes et à identifier des solutions à ses problèmes, notamment le pouvoir d'achat, l'emploi, la sécurité, la stabilité et un meilleur avenir pour les générations futures», a aussi expliqué M. Hached.

Pour le prétendant à la magistrature suprême, la diplomatie économique et la diplomatie culturelle constituent des axes clés de l’action du président de la République qui doit, par ailleurs, aider à relever les défis économiques malgré ses prérogatives limitées dans ce domaine.

D'après lui, le président de la République se doit aussi d'aider à attirer des investissements extérieurs et à promouvoir le secteur du tourisme qui est en souffrance.

Fils aîné de feu Farhat Hached, le fondateur de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), ancien gouverneur de Mahdia, ancien ministre des Affaires sociales et ancien ambassadeur à Tokyo, Noureddine Hached compte beaucoup sur les membres de la centrale syndicale et la classe ouvrière en général pour se faire élire.

I. B. (avec Tap).

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