Ali Chourabi, candidat indépendant à la présidentielle du 23 novembre 2014, estime que son indépendance politique l’habilite à être un président rassembleur.
M. Chourabi, qui parlait au cours d'une conférence de presse, vendredi 7 novembre 2014, à Tunis, a indiqué que sa qualité de «juge indépendant» lui permettra d'être «un président consensuel, capable de concilier entre les visions des partis Nida Tounes, Ennahdha et le Front populaire», soit les trois vainqueurs des législatives du 26 octobre 2014 et dont les tendances idéologiques sont aux antipodes : islamiste, libéral et de gauche. Ali Chourabi a expliqué que les graves problèmes sécuritaires et économiques auxquels fait face aujourd’hui la Tunisie l'ont poussé à se présenter à la présidentielle, affirmant qu'il est «l'homme de la situation», «l'unique sauveur du pays» et «le plus compétent pour être président». Le candidat à la magistrature suprême a mis l'accent, également, sur le déséquilibre régional dont souffre la Tunisie et sur la marginalisation de la jeunesse, indiquant, à ce propos, que son programme «vise à rendre l'espoir à la jeunesse, à consolider la démocratie, à rétablir la sécurité et à renforcer les acquis de la femme», ajoutant que son mandat sera axé aussi sur «la réforme de la politique étrangère, la préservation de la souveraineté nationale et le renforcement du système républicain». Ali Chourabi est un juge, pendant 26 ans, dans les tribunaux de Tunis, Nabeul, Zaghouan et Bizerte. I. B. (avec Tap). |
{flike}