Le président provisoire de la république et candidat du Congrès pour la république (CpR) à la présidentielle, a mené sa campane électorale, dimanche 9 novembre 2014, à Msaken, gouvernorat de Sousse (centre-est). Sur une tribune improvisée au marché de la ville, il a fait un discours où il a promis d’être à la hauteur de la tâche s’il est reconduit à son poste… L’auditoire était, bien sûr, prié de croire à ses promesses... celles-là même qu’il n’avait pas tenues en occupant 3 ans durant le palais de Carthage.

Béchir Ben Hassen et Moncef Marzouki, main dans la main, pour faire de la Tunisie une... république islamique.

Les citoyens ont remarqué la présence, aux côtés de M. Marzouki, de l’imam salafiste wahhabite Bechir Ben Hassen, habitant de la ville, qui a tenu à afficher, à cette occasion, son soutien au candidat du CpR.

Rappelons que cet imam avait été emprisonné au Maroc, puis condamné en France, pour non payement de la pension alimentaire de son ancienne épouse française et de ses 4 enfants restés dans l’Hexagone. Libéré, il a pu rentrer en Tunisie, le 8 février 2014.

Prédicateur connu pour ses positions extrémistes, il a toujours appelé au jihad en Syrie et ailleurs, refusé de considérer la femme comme l’égale de l’homme et s’en est pris, à plusieurs reprises, aux médias qui critiquaient le parti islamiste Ennahdha.

Moncef Marzouki, l'agent (de moins en moins secret) des islamistes, qui veut leurrer les Tunisiens.

L’apparition de l’imam extrémiste aux côtés de Marzouki n’est pas une surprise, puisque le président provisoire de la république l’avait déjà reçu, plus d’une fois, au palais de Carthage.

Qui a dit que Moncef Marzouki est le candidat des islamistes (toutes catégories confondues, modérés, extrémistes et jihadistes) à la présidentielle?

Y. N. M.