Soumaya-Ghannouchi-Caid-Essebsi-Hamma-HammamiSoumaya Ghannouchi raille Béji Caïd Essebsi et Hamma Hammami, candidats à la présidentielle, qui se sont rendus récemment dans des mausolées.

La fille de Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, et épouse de Rafik Abdessalem Bouchlaka, ancien ministre des Affaires étrangères, s’est étonnée, dans un commentaire posté, lundi 10 novembre 2014, sur sa page Facebook, de la subite ferveur religieuse affichée par les deux candidats à la présidentielle du 23 novembre 2014: Béji Caïd Essebsi (Nida Tounes, libéral) et Hamma Hammami (Front populaire).

«De la photo Béji en train de faire la prière en se prosternant dans une mosquée, au cours de sa campagne électorale, à celle du leader communiste se recueillant avec son épouse sur la tombe de Sidi Ali Nasrallah à Kairouan... Est-ce là une manière d’exploiter la religion à des fins politiques ou une vague subite de piété?», s’est interrogée Soumaya Ghannouchi, sur un ton ironique.

Bien sûr, la fille de son père voudrait que l’islam reste le fonds de commerce exclusif de Rached Ghannouchi et du parti Ennahdha, une sorte de marque déposée ou de monopole!

Ou, peut-être, voudrait-elle que les Tunisiens se fassent désormais délivrer des certificats d’islamité en prenant la carte du parti islamiste!

Faut-il lui rappeler que la Tunisie et les Tunisiens sont musulmans depuis plus de 15 siècles, et que leur islam authentique, modéré et tolérant, n’a rien à voir avec celui de son père, obscurantiste et extrémiste, importé de l’étranger et emprunté aux Frères musulmans?

Z. A.

{flike}