Hamouda Ben Slama, candidat indépendant à la présidentielle du 23 novembre 2014, se dit suffisamment «propre, honnête et sérieux pour mériter la magistrature suprême».
Dans un entretien, lundi 10 novembre 2014, avec Mosaïque FM, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous Bourguiba a déclaré qu’il ne compte pas dépenser beaucoup d’argent pour mener sa campagne électorale, comme le font certains parmi ses rivaux, et qu’il va se contenter des moyens que permet la subvention publique, tout en comptant sur le soutien des membres de sa famille, de ses amis et de ses partisans. Se présentant comme un «candidat sérieux», il a promis, une fois élu, d’être le président de tous des Tunisiens, loin de toute influence politique ou partisane. Interrogé à propos de la situation en Libye et de ce que la Tunisie peut apporter pour régler la crise dans ce pays voisin, M. Ben Slama a indiqué qu’il ne commettra pas les mêmes erreurs que la «troïka», l’ex-coalition au pouvoir qui a provoqué de problèmes diplomatiques en s’immisçant dans les affaires d’autres pays, ajoutant qu’il traitera la situation en Libye en fonction de son évolution, en encourageant le dialogue entre toutes les parties prenantes et en respectant la légalité internationale, tout en se gardant de se mêler des affaires internes de ce pays frère. Z. A. |
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