Avec la démission de Noura Borsali, présentée lundi 10 novembre 2015, l’Instance Vérité et Dignité a enregistré 3 démissions en moins de 5 mois. Difficile de faire mieux!
Comme Khemaïes Chammari, démissionnaire en juin dernier, et Azouz Chaouali, qui a jeté l’éponge 2 mois après, Noura Borsali a eu, elle aussi, des difficultés à s’entendre avec la présidente de cette Instance, Sihem Ben Sedrine. Et pour cause: cette dernière a du mal à faire abstraction de son appartenance partisane (elle est sinon membre du moins proche du Congrès pour la république et de Moncef Marzouki) et semble confondre justice transitionnelle et vengeance politique. C’est, en tout cas, ce que Noura Borsali a laissé entendre dans sa lettre de démission. Selon nos sources, Sihem Ben Sedrine exerce, au sein de l’Instance Vérité et Dignité, une pression devenue insupportable pour ses membres, imposant toujours son point de vue et n’acceptant pas que les 12 autres membres aient une opinion différente de la sienne. Résultat des courses : l’Instance n’a encore rien réalisé de concret depuis sa mise en place le 17 juin 2014. Et dire que sa présidente est payée un salaire mensuel de 3.800 DT et bénéficie de 500 litres de carburant par mois. Ce qui fait dire à beaucoup que cette instance est d’autant plus inutile qu’elle coûte cher aux contribuables. Z. A. |
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