«Il sera difficile de trancher dès le 1er tour eu égard au nombre des candidats», a indiqué Kamel Morjane, l’un des 26 postulants à la présidentielle du 23 novembre 2014.
Le candidat du parti Al-Moubadara (libéral), qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, mardi 11 novembre 2014, à Sfax (sud-est), dans le cadre de sa campagne électorale, a estimé qu'il a de «fortes chances de passer au 2e tour et qu'il acceptera le verdict des urnes quel qu'il soit». La Tunisie a besoin d'un programme de salut national rassemblant le plus grand nombre de partis dans un esprit de consensus et de coopération entre tous les acteurs, loin des clivages politiques, a-t-il aussi expliqué. En cas de victoire, l’ancien ministre de la Défense et des Affaires étrangères s'engage à repenser la diplomatie tunisienne, à lutter contre le terrorisme et à préserver l'unité nationale. M. Morjane a insisté aussi sur le besoin de trouver un équilibre entre les deux têtes du pouvoir exécutif, le président de la République et le chef du gouvernement, et ce pour le bien du pays, exprimant ainsi sa préférence pour un exécutif dont les deux têtes appartiendraient à deux partis différents. Auparavant, le candidat avait visité le marché de gros de Sfax et l’ancienne médina où il a conversé avec les artisans. Il s'est également rendu sur le site du projet Taparura d’aménagement des côtes nord de la ville de Sfax, polluées par les rejets des usines chimiques. I. B. (avec Tap). |
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