C’est ce qu’il a indiqué, dans une déclaration à l'agence Tap, mardi 11 novembre 2014, en marge de sa visite à Hammamet, gouvernorat de Nabeul (nord-est).

Ancien ministre du Développement économique, ancien haut cadre de la Banque mondiale et ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), ce candidat indépendant à la présidentielle du 23 novembre 2014 promet de mettre son expertise économique et financière à contribution pour sortir la Tunisie de sa crise actuelle et d’y relancer la machine de production.

«Il est inconcevable que les problèmes du développement et les préoccupations quotidiennes des Tunisiens ne figurent pas au coeur des priorités du chef de l'Etat», a-t-il précisé, comme pour s’inscrire en faux contre l’idée que les prérogatives du président de la république ne lui donnent pas un droit de regard sur les dossiers économiques.

Tout en soulignant l'urgence de lutter contre le chômage et d’améliorer les conditions de vie des Tunisiens, M. Nabli a affirmé que le président de la République pourrait intervenir sur les questions économiques, orienter la réflexion dans ce domaine ou encore trouver des solutions consensuelles aux problèmes posés, sans pour autant déborder le cadre de ses prérogatives telles que stipulées dans la Constitution.

M. Nabli a, par ailleurs, indiqué que, lors des législatives du 26 octobre 2014, le peuple tunisien n'a accordé à aucun parti la majorité absolue des voix afin d’éviter l'hégémonie d'une seule formation sur le paysage politique.

Candidat indépendant, il est un fervent défenseur de la neutralité de la présidence de la république, qui doit rester au-dessus des querelles partisanes.

I. B. (avec Tap).