Selon Mustapha Kamel Nabli, la confiance des citoyens ne saurait être rétablie avec des promesses mais à travers une vraie reconstruction de l'Etat.
Le candidat indépendant à la présidentielle du 23 novembre 2014, qui présidait un meeting à Sidi Bouzid (centre), dans le cadre de sa campagne électorale, mercredi 12 novembre 2014, a ajouté que «la prochaine étape sera celle de l'édification, de la réforme et du développement». «Le sentiment croissant de découragement ressenti par les citoyens et l'amorce d'une rupture avec l'Etat, dus à l'absence de changement de leur condition après la Révolution, ne doit plus être toléré», a estimé M. Nabli, ajoutant qu’il concentrera ses efforts, en cas de victoire à la présidentielle, sur l’amélioration des conditions de vie dans les régions intérieures. Le candidat, ancien ministre du développement économique et ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, a promis de réhabiliter la compétence et le savoir-faire dans les institutions de l'Etat, à travers la lutte contre la corruption et l'instrumentalisation politique de l'administration et de l'Etat. «Le futur président de la république doit se conformer à la Constitution, faire preuve d'efficacité dans le traitement des problèmes de l'Etat et prendre en charge tous les secteurs», a aussi indiqué M. Nabli, promettant également, une fois élu, de consacrer tout son temps aux citoyens et aux régions et, particulièrement, aux dossiers de l'emploi, du développement et de la santé. Le candidat à la présidentielle a, par ailleurs, souligné la nécessité de «restaurer la sécurité afin de relancer l'économie et rétablir le prestige de l'Etat qui doit impliquer toutes les compétences», a-t-il insisté. «Regagner la confiance des Tunisiens, créer des postes d'emploi dans toutes les régions du pays, améliorer la qualité de vie des citoyens et mettre fin au laxisme dans le traitement du fléau du terrorisme... font aussi partie de la mission du futur président», a conclu M. Nabli, qui s’est rendu aussi à Bir El Hfay, où il a rencontré ses sympathisants. I. B. (avec Tap). |
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