Le président du mouvement Nida Tounes et son candidat à l'élection présidentielle, qui intervenait samedi 15 novembre 2014, dans un meeting à la Coupole d'El-Menzah, à Tunis, en présence de plusieurs milliers de ses partisans, a tenu à rassurer ses adversaires, en affirmant que Nida Tounes, vainqueur des législatives du 26 octobre 2014, «ne gouvernera pas seul», ajoutant qu’«aucune partie ne sera exclue.»

Lors des élections législatives, le peuple tunisien a été très clair dans son choix : en n’accordant pas une majorité absolue à aucun parti, il a opté pour «une Tunisie gouvernée par la concertation entre toutes les familles politiques», a encore expliqué M. Caïd Essebsi, dans un élan rassembleur et fédérateur, soulignant la nécessité pour les prochains parlement et gouvernement d'«œuvrer à rapprocher toutes les factions politiques y compris celles qui ont critiqué Nida Tounes.»

M. Caid Essebsi a soutenu que la campagne de dénigrement dont il fait l'objet ne le découragera pas de poursuivre sa campagne.

«Je préfère ne pas répondre à ces campagnes», a-t-il lancé, notant que ceux qui propagent des rumeurs sur une éventuelle hégémonie de Nida Tounes, s’il remporte la présidentielle après avoir gagné les législatives, ainsi que sur la maladie de son candidat pour le palais de Carthage sont «dépourvus de sens moral et de lucidité politique».

En cas de victoire, M. Caïd Essebsi s'engage à restaurer le prestige de l'Etat, à garantir les libertés, à restaurer la sécurité et la paix sociale, à impulser le processus de développement, à améliorer les indicateurs de l'emploi et à redynamiser la politique étrangère de la Tunisie.

La lutte antiterroriste est une condition majeure pour la sécurité, le développement et l'attraction des investissements étrangers, a encore indiqué le leader de Nida Tounes, affirmant que le peuple tunisien est musulman, modéré, hostile à la violence et à l'extrémisme sous toutes ses formes.

I. B. (avec Tap).