Mohsen-Marzouk-3Contrairement à la campagne pour les législatives, celle de la présidentielle ne se déroule pas dans les meilleures conditions, a estimé Mohsen Marzouk.

Intervenant samedi 15 novembre 2014, lors d'une rencontre avec les médias, à l'issue d'un meeting de Beji Caïd Essebsi à la Coupole d'El Menzah, à Tunis, le porte-parole de la campagne électorale du candidat de Nida Tounes à la présidentielle du 23 novembre 2014, a souligné le climat de tension marquant la campagne présidentielle et la propagation de rumeurs malveillantes au sujet de certains candidats.

Les Ligues de protection de la révolution (LPR), bien qu’elles aient été dissoutes par une décision judiciaire, restent actives sur la scène politique et ses chefs menacent d'un bain de sang en cas de victoire de M. Caïd Essebsi, a aussi souligné Mohsen Marzouk, en déplorant le fait que le président sortant, Moncef Marzouki, qualifie de «taghout» (mécrants) une partie des Tunisiens.

Il a aussi déploré la présence d'éléments salafistes jihadistes dans les meetings de campagne de ce dernier, qui ne se gêne pas de solliciter le vote des extrémistes religieux.

Interrogé sur le probable retrait de Kamel Morjane de la course à la présidentielle, M. Marzouk a indiqué que cette question n'a pas été abordée lors de la rencontre que le président et candidat d'Al-Moubadara a eu récemment avec M. Caid Essebsi.

I. B. (avec Tap).

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