Mehrez Boussayane estime que le paysage politique issu des élections législatives du 26 octobre 2014 pose les fondements d’une vraie démocratie en Tunisie.
Faisant allusion aux résultats de ces élections, qui ont dégagé deux grands pôles politiques, les libéraux progressistes, incarnés par Nida Tounes (86 sièges à la prochaine Assemblée des représentants du peuple) et les islamistes conservateurs, représentés par Ennahdha (69 sièges), l’avocat d’affaires, candidat indépendant à l'élection présidentielle du 23 novembre 2014, a affirmé que cette nouvelle configuration «jette les fondements de l'alternance au pouvoir et de l'avènement d’une vraie démocratie», ajoutant que «les plus grandes démocraties du monde mettent généralement en compétition deux grands pôles politiques.» Dans une déclaration de presse, samedi 15 novembre 2014, à Monastir, où il a mené sa campagne électorale, le président du Comité national olympique tunisien (Cnot) a indiqué que les Tunisiens ont, par leur vote, «dit non à l'exclusion» et légitimé l’existence de deux pôles politiques forts capables de se succéder dans un jeu d’alternance politique. «Le prochain président de la république, a-t-il ajouté, devra être capable d'incarner le consensus entre le pouvoir et l'opposition, entre les organisations nationales et les acteurs politiques, et coopérer avec le gouvernement pour l'aider à réaliser son programme, mais aussi avec l'opposition, afin qu'elle puisse avoir son mot à dire dans les décisions cruciales de l'Etat», a affirmé M. Boussayane, ajoutant que le prochain locataire du palais de Carthage «ne doit surtout pas être dominateur et encore moins négligent.» Mehrez Boussayane, qui n’a pas de passé politique et se fait prévaloir de sa success-story personnelle pour solliciter les suffrages de ses compatriotes, estime que ses chances d’accéder à la magistrature suprême restent entières et appelle les électeurs à voter «non pas pour des personnes mais pour les programmes les plus profitables pour le pays». I. B. (avec Tap). |
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