Le candidat de l’Union patriotique libre (UPL) à la présidentielle du 23 octobre 2014, l’homme d’affaires (Tunisia Holding) et président du Club africain, a été l’invité de l’émission ‘‘Liman Yajro’ Faqat’’, dimanche 16 novembre 2014, sur la chaîne Al-Hiwar Ettounsi, dirigée par son ami et «associé» Sami Fehri.

Après avoir déversé sa bile sur Nida Tounes, vainqueur des législatives du 26 octobre 2014, et sur son président et candidat à la présidentielle Beji Caïd Essebsi, Slim Riahi a cru devoir s’attaquer aussi aux dirigeants de l’Etoile sportive du sahel (ESS), et à toute la région du Sahel, faisant preuve d’un manque de maturité politique voire d’irresponsabilité. Car, on le sait, qui allume le feu du régionalisme risque de s’y brûler les doigts.

La réaction n’a pas tardé, puisque, des habitants de Sousse et de Monastir, munis d’échèles et d’escabeaux, se sont attaqués aux panneaux affichant les portraits de Slim Riahi.

Il va falloir attendre les scores que réalisera le candidat à la présidentielle dans la région du Sahel (Sousse, Monastir et Mahdia) pour mesurer l’impact négatif de ses déclarations hostiles à cette région.

Bien qu’il ait été pris à partie par Slim Riahi, le comité directeur de l’Etoile sportive du Sahel (ESS) a préféré, quant à lui, calmer le jeu, en appelant les supporters du club à ne pas réagir aux propos de ce dernier, en soulignant que la Tunisie reste au-dessus de tous et en appelant à combattre le régionalisme et à préserver l’unité nationale.

Une bonne leçon de patriotisme et de nationalisme que M. Riahi, ci-devant candidat à la magistrature suprême serait bien inspiré de méditer.

Z. A.