Béji Caïd Essebsi, candidat de Nida Tounes à la présidence, a été chaleureusement accueilli à son arrivée, mercredi matin, à l’aéroport de Gafsa Ksar.
Après Béja, où il a animé, avant-hier, un meeting populaire et rencontré les habitants de la région du nord-ouest (Jendouba, Kef et Béja), M. Caïd Essebsi s’est rendu de bonne heure, ce mercredi 18 novembre 2014, à la rencontre des électeurs dans la région du centre-ouest, dans le cadre de sa campagne électorale. Lors d’un meeting à Gafsa, il a eu droit à un accueil populaire chaleureux de la part de ses partisans, venus en grand nombre, et à quelques «dégage» lancés par une poignée de citoyens soutenant son principal adversaire dans la course au palais de Carthage, le président sortant Moncef Marzouki. Béji Caïd Essebsi à son arrivée à l'aéroport de Gafsa-Ksar. Le président de Nida Tounes s’est rendu ensuite à Kasserine, en milieu de journée. Et demain, il sera à Sfax, la seconde ville du pays. A seulement 4 jours de la date décisive du 23 novembre 2014, jour de l’élection présidentielle, Béji Caïd Essebsi passe donc à la 5e vitesse et multiplie les rencontres avec les électeurs. Hier, il a rencontré, au siège de Nida Tounes aux Berges du Lac de Tunis, les imams de la mosquée Zitouna, puis les membres du bureau exécutif de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), avant de comparaître, en fin de journée, devant le juge d’instruction auprès du tribunal de première instance de Tunis. Caïd Essebsi pose avec des femmes en uniformes à l'aéroport Gafsa-Ksar. Le candidat à la présidence a été entendu à propos de la plainte qu’il a déposée contre l’agitateur islamiste Imed Dghij, membre des Hommes de la révolution du Kram, qui a menacé, sur sa page Facebook, les Tunisiens d’un bain de sang si le candidat de Nida Tounes remportait la présidentielle. Le plaignant a demandé au juge du tribunal de première instance de Tunis d’appliquer la loi, qui sanctionne les appels à la violence et à la haine. Z. A. |
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