Nous reproduisons, ci-dessous, ce droit de réponse dans son intégralité, et y répondons à notre tour. «Nous informons l’opinion publique que l’échauffourée a eu lieu entre les partisans de Nida Tounès et ceux de Marzouki. Les partisans du parti Ennahdha n’étant pas concerné par ces élections n’avaient aucune raison d’assister et si c’était le cas ce ne serait qu’en tant que citoyens libres de voter pour qui il leur semble et c’est ce qui a été affirmé par l’auteur de l’article (Z. A.) au début du troisième paragraphe : ‘‘Ces derniers (les partisans d’Ennahdha) n’avaient, il est vrai, aucune raison de ce trouver au lieu de la rencontre de Nida Tounès’’…»

Signé : Le parti du mouvement Ennahdha, bureau local El-Alia

Réponse de Kapitalis :

Les dirigeants d’Ennahdha n’ont encore rien compris et continuent de commettre les mêmes erreurs qui leur ont fait perdre le pouvoir : duplicité, double langage et mensonge.

Ces chers dirigeants croient pouvoir prendre 10,5 millions de Tunisiens pour des idiots en demandant, officiellement, à leurs partisans de voter librement à la présidentielle du 23 octobre 2014, tout en leur donnant des instructions, officieusement et en interne, pour qu’ils fassent campagne et votent pour Marzouki. Et c’est que les partisans d’Ennahdha font avec un grand zèle, de Bizerte à Tataouine.

Les journalistes de Kapitalis, à l’instar de tous les Tunisiens, ne sont pas dupes et savent qui fait quoi et qui roule pour qui.

C’est pourquoi nous maintenons ce que nous avons écrit, sans retrancher un seul mot : c’est bien une échauffourée entre les partisans d’Ennahdha et ceux de Nida Tounes qui a eu lieu à El-Alia, les premiers étant venus perturber une réunion des seconds.