Moncef-Marzouki-abus-de-biens-sociauxSelon des documents publiés par nos confrères d’‘‘Al Chourouk’’, Moncef Marzouki a enfreint la loi électorale en profitant des moyens publics dans sa campagne.

Slah Latif, directeur conseiller de la Société nationale de transport interurbain (SNTRI) a, par acquit de conscience, dénoncé les dépassements commis par le président sortant, en remettant à ‘‘Al Chourouk’  des documents prouvant que Moncef Marzouki, candidat du Congrès pour la république (CpR) soutenu par le parti islamiste Ennahdha, a utilisé des bus appartenant à une société publique dans plusieurs déplacements effectués dans le cadre de sa campagne électorale.

Parmi ces déplacements, il y a ceux effectués à Kairouan, le 8 novembre, à Sousse et Monastir, le 10 novembre, à Mahdia, le 11 novembre, et au sud du pays, les 16 et 18 novembre.

Le responsable de la SNTRI a déploré ces dépassements considérant qu’il n’y a pas eu d’égalité des chances entre tous les candidats à la présidentielle.

La pratique de M. Marzouki a un seul nom: abus de biens sociaux, un délit puni par le code pénal.

La direction de la campagne électorale de Moncef Marzouki s’est empressée de nier avoir utilisé les bus dans la campagne électorale du président sortant, tout en ajoutant, sans craindre le ridicule, que les bus en question ont été utilisés dans des activités de... Moncef Marzouki en tant que président.

Les Tunisiens, qui ne sont pas dupes, savent que les déplacements en question, effectués entre le 8 et 18 novembre, ont un caractère purement électoral et n’ont rien à voir avec les activités d’un président dont le mandat a, d’ailleurs, expiré.

A l’arrogance et à l’irresponsabilité, M. Marzouki et les responsables de sa campagne ajoutent l’effronterie du mensonge de bas étage. Et dire que le leader su CpR se la joue pur et dur et sollicite le suffrage de ses compatriotes?

Z. A.

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