Les partisans du président sortant Moncef Marzouki font appel à Issam Chebbi pour constater un abus des partisans de Béji Caïd Essebsi, son concurrent à la présidentielle.
En marge du procès en appel relatif aux recours déposés par Moncef Marzouki auprès du Tribunal administratif, les avocats du plaignant ont mandaté l’huissier Issam Chebbi pour constater une infraction attribuées aux partisans de Caïd Essebsi, au bureau de vote de la cité Ibn Khaldoun, à Tunis, lors du 1er tour de l’élection présidentielle, le 23 novembre 2014. Très vite, des médias se sont enflammés en s’indignant que Moncef Marzouki ait eu recours aux services de l’ex-député du parti Al-Jomhouri, Issam Chebbi, huissier notaire de profession. Il s’agit, en réalité, d’un homonyme : l’huissier mandaté par le locataire du Palais de Carthage n’a aucun lien avec le parti Al-Jomhouri et travaillait au bureau de vote de la cité Ibn Khaldoun le jour du scrutin. Et c’est lui qui a relevé la supposée infraction. C’est Majed Hadj Ali, membre du bureau politique d’Al-Jomhouri et ex-candidat de ce parti dans la circonscription de Mahdia aux législatives du 26 octobre 2013, qui a levé l’équivoque dans un statut Facebook: «Il y a 2 Issam Chebbi huissiers de justice, d’où l’amalgame fait par les médias et la mauvaise foi de certains supporters de Marzouki», a-t-il noté. Y. N. M. |
{flike}