Majed-Hadj-AliMajed Hadj Ali, membre du bureau politique d’Al-Jomhouri, explique les raisons de sa démission après les résultats catastrophiques des législatives et de la présidentielle.

Selon le jeune avocat d’affaires, ex-tête de liste d’Al-Joumhouri à la circonscription Mahdia, cette démission est une suite logique de son engagement.

«J’assume ce passage par Al-Joumhouri ainsi que mon engagement avec Néjib et Issam Chebbi, Maya Jribi et les autres. Néjib est un homme intègre avec qui je garde une profonde amitié... Moi aussi, j’ai contribué à la défaite, en tant que membre du bureau politique et en tant que tête liste à Mahdia. Nous avons perdu, ça s’arrête là et c’est la règle du jeu. Nous devons, en revanche, assumer notre responsabilité et prendre la décision qui s’impose au lendemain des résultats. La mienne est claire : nous devons rester dans le camp des démocrates», a expliqué M. Hadj Ali Kapitalis, joint au téléphone.

Majed Hadj Ali, très déçu par la position de ses aînés de n’appuyer aucun candidat au 2e tour de la présidentielle, précise que sa démission d’Al-Jomhouri et son soutien à Béji Caïd Essebsi pour le 2e tour «n’a été négociée avec personne ni en contrepartie de quoi que ce soit.»

«Je dois prendre mes distances vis-à-vis de la politique pendant un an, tout en continuant à être actif dans la société civile. N’empêche qu’aujourd’hui, le moment est crucial et c’est dans la continuité de mon engagement et la volonté de servir mon pays que je refuse d’être du côté d’un homme de clan nommé Moncef Marzouki. Il s’agit aujourd’hui de l’unité de l’Etat. M. Marzouki n’est pas l’homme d’Etat espéré», a encore précisé Majed Hadj Ali.

Z. A.

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