Hamadi Jebali, ex-secrétaire général d’Ennahdha et ancien chef du gouvernement provisoire, a annoncé, aujourd’hui, officiellement, sa démission du parti islamiste.
Dans un post publié, ce jeudi 11 décembre 2014, sur sa page Facebook, M. Jebali a expliqué, de manière verbeuse et vague, les raisons qui l’ont poussé à se retirer définitivement d’Ennahdha qu’il a intégré dans les années 1970. Il ne se trouve plus dans les décisions et les pratiques de ce mouvement, a-t-il dit, et préfère se consacrer à une autre mission: défendre les acquis de la révolution, veiller au respect de la constitution et barrer la route au retour de la dictature. M. Jebali, dont la rupture officieuse avec Ennahdha remonte à plus d’une année (il n’assistait plus aux réunions du mouvement), a ajouté que le pays fait face, aujourd’hui, à une nouvelle épreuve, voire des défis et des pressions exercées par des parties intérieures et extérieures. «Le moment est difficile... Les jeunes sont aux prises avec le désespoir, la violence et le terrorisme», a-t-il diagnostiqué, ajoutant qu’il «ne souhaite pas voir le pays tomber une nouvelle fois entre les mains de l’ancien régime». Va-t-il créer un nouveau parti, comme le chuchotent certains dans son entourage ? D’autres, plus cyniques, se demandent si M. Jebali peut vraiment avoir une vie après Ennahdha... Z. A. |
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