Le parti Al-Massar va évaluer ses résultats aux législatives du 26 octobre 2014 et son nouveau positionnement sur la scène politique tunisienne.
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Pour cela, des journées d'étude ouvertes seront organisées, les 13 et 14 décembre 2014 à Tunis. Elle seront «ouvertes aux ami(e)s et sympathisants du parti», indique Al-Massar dans un communiqué, qui annonce aussi des «ateliers ouverts aux compétences» consacrés aux «différents sujets liés à la vie du parti, à l'organisation, au positionnement politique et à la communication.» La plus ancienne formation politique tunisienne, héritière du Parti communiste tunisien (PCT), fondé dans les années 1920, a changé de cap et de dénomination à plusieurs reprises au cours de son histoire, devenant, tour-à-tour, Ettajdid (Rénovation), Al-Qotb (Pôle démocratique progressiste) puis Al-Massar (Voie démocratique et sociale). Elle a été associée au combat pour les libertés, la démocratie et le pluralisme sous les régimes autoritaires de Bourguiba et de Ben Ali. Au lendemain de la révolution, elle a animé la résistance à la dérive théocratique incarnée par la «troïka», l’ex-coalition gouvernementale dominée par le parti islamiste Ennahdha, et ses députés ont animé les débats au sein de l’ex-Assemblée nationale constituante (ANC) et contribué largement à la chute de la «troïka» et à la sauvegarde de la transition démocratique tunisienne. Mais, contre toute attente, elle n’a remporté aucun siège lors des dernières législatives.
Samir Ettaieb, Fadhel Moussa et Salma Mabrouk, ex-députés Al-Massar à l'Assembée nationale constituante (ANC), n'ont pas pu se faire réélire aux dernières législatives... Les raisons de cet échec devraient être analysées et des solutions trouvées pour aider au redressement d’Al-Massar qui devrait se remettre rapidement sur pied. I. B. |
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