Il s’agit de Taïeb Houidi, Taoufik Miled, Majed Hadj Ali, Mohammed Abid et Mohammed Hachicha, qui ont démissionné du parti de Néjib Chebbi après les élections législatives et le 1^er tour de la présidentielle, qui ont marqué une déroute de leur parti, et, surtout, après sa décision controversé de ne pas prendre position pour le 2^e tour de la présidentielle.

Nous reproduisons ci-dessous le texte de ce communiqué :

«Conscients que les prochaines années sont cruciales pour le redressement de la Tunisie et qu’il est donc indispensable d’édifier la deuxième république en apaisant les antagonismes, et en évitant les crises et les paralysies ;

Persuadés que le prochain président doit être en symbiose avec le gouvernement et le parlement, pour constituer une gouvernance homogène, cohérente et unie, afin de travailler au redressement économique du pays et à sa cohésion sociale;

Assurés que la démocratie s’impose désormais à tous, que l’existence de contre-pouvoirs garantis par la Constitution exclut toute tentation hégémonique d’un parti ou d’une coalition de partis sur la vie politique, et que la société civile et le peuple tunisien qui s'y opposeront fermement;

Convaincus de faire un choix sociétal, culturel et éthique visant à conduire le pays vers la modernité et la démocratie, à l’éloigner des tentatives de division et à favoriser les sentiments de solidarité et d’intégration entre les différents groupes sociaux;

Pénétrés de l’idée que le partage du pouvoir entre un gouvernement et un président issus de sensibilités politiques différentes, voire antinomiques, risque de précipiter la Tunisie dans de graves troubles politiques,

Nous, anciens dirigeants démissionnaires du Parti Al-Joumhouri et signataires de la présente déclaration, apportons notre soutien à la candidature de Monsieur Béji Caïd Essebsi pour le second tour de l’élection Présidentielle du 21 décembre 2014 et appelons le citoyens à voter pour lui.»