Marzouki-FouMoncef Marzouki, candidat au 2e tour à la présidentielle, a publié, aujourd’hui, un certificat médical attestant de sa bonne santé physique. Quid de sa santé psychique?

Ce certificat lui a été délivré par le professeur Habib Haouala, médecin colonel major et chef de service de cardiologie à l’hôpital militaire de Tunis, qui a examiné Moncef Marzouki, mardi 16 décembre 2014.

Selon le certificat, «l’examen cardiovasculaire sans particularités. Les examens complémentaires (biologiques, électrocardiographique de repos et d’effort, radiographie du thorax et échographie) ne trouvent pas d’anomalie significative».

A l’annonce de la publication de ce bilan de santé physique, les adversaires du candidat du Congrès pour la république (CpR) se sont interrogés : «Quand est-ce que M. Marzouki va-t-il publier son bilan de santé psychique pour faire taire les rumeurs persistantes sur son passé de patient dépressif soigné par ses confrères en France?»

Il faut dire aussi que les réactions du président sortant, souvent impulsives et irraisonnées, ses incessantes grimaces et son caractère instable et versatile alimentent les diagnostics de nombreux de ses collègues psychiatres.

A ce propos, le professeur de science politique Hatem Mrad a écrit dans ‘‘Le Courrier de l’Atlas’’: «Le candidat Marzouki est un homme hyper-agité, toujours inquiet, qui confond opportunisme et précipitation. Ni patient ni prudent, il se jette en politique comme un poisson dans l’eau sans méthode ni stratégie. Il tient dur comme fer à être le premier président librement élu dans l’histoire de la Tunisie, et à s’afficher comme un pur militant des droits de l’homme. Pourtant, il est loin d’être le seul dans ce cas, et il en fait un peu trop. Il se veut partout un héros. Au point de travestir les faits et de fabuler. Au temps de Ben Ali, il n’a pas fui la Tunisie, c’est Ben Ali qui l’a fait sortir de prison, l’a reçu à Carthage et l’a laissé libre de ses mouvements. C’est lui qui a décidé de résider à l’étranger pour pouvoir parler et s’exprimer librement».

Z. A.

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