adnene mansar 10 22Adnen Mansar fait part aux médias étrangers de sa crainte de voir les résultats du 2e tour de la présidentielle falsifiés par... Caïd Essebsi.

C’est ce qu’a, en tout cas, déclaré le directeur de la campagne électorale de Moncef Marzouki, au journal algérien ‘‘El-Khabar’’ qui a rapporté ses propos dans sa livraison du mercredi 17 décembre 2014.

Malgré la mise en garde lancée par l’Instance des élections (Isie) à ceux qui agitent l’hypothèse farfelue de la falsification des élections et mettent en doute sa compétence, sa crédibilité et son honnêteté, le camp de Moncef Marzouki persiste à évoquer la possibilité que les résultats du 2e tour de la présidentielle soient truqués au bénéfice de M. Caïd Essebsi.

Ceci ne présage rien de bon : Marzouki et les siens préparent-ils l’opinion publique au refus des résultats en cas de victoire de leur adversaire?

On a de bonnes raisons d’avoir ce genre de crainte, car tout dans le comportement de M. Marzouki et dans ses déclarations trahit un attachement maladif à la fonction de chef d’Etat.

«Il y a de quoi avoir peur puisque notre adversaire a, pendant 50 ans, participé à la falsification des résultats d’élections et lui-même en était responsable et l’a même avoué», a argumenté M. Mansar.

«Il y a autre signe inquiétant: le tribunal administratif a confirmé les tentatives de falsification de la part de nos adversaires pendant le premier tour. Mais le tribunal a fini par refuser nos recours car ces tentatives n’ont pas eu beaucoup d’impact sur les résultats définitifs», a ajouté M. Mansar.

Ces allégations constituent, on le sait, des contre-vérités absolues et de gros mensonges auxquels M. Caïd Essebsi a déjà répondu plus d’une fois, et la dernière dans une interview diffusée le 13 décembre 2014 sur Al Hiwar Ettounsi.

M. Caïd Essebsi a rappelé qu’il était ministre de l’Intérieur de juillet 1965 à septembre 1969 (date de sa nomination ambassadeur aux USA), mais que, pendant cette période, il n’y a pas eu d’élections. Il a expliqué aussi que, lors des élections de 1981, dont les résultats ont été falsifiés, il était ministre des Affaires étrangères et n’était pas associé, ni de près ni de loin, à l’opération.

M. Mansar préfère, bien sûr, faire la sourde oreille et continuer à mentir aux Tunisiens. Il ne tardera pas à être rattrapé par ses mensonges qui ne rendront pas le service espéré à son patron. Wait and see...

Z. A.

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