C’est ce qu’a indiqué, jeudi 18 décembre 2014, le porte-parole du ministère de la Défense nationale, le lieutenant-colonel, Belhassen Oueslati, dans une déclaration à l'agence Tap, ajoutant que 28.000 parmi les militaires mobilisés veilleront de manière directe au bon déroulement du scrutin, tandis que les 8.000 autres seront prêts à intervenir à tout moment en cas de besoin.

Les formations établies dans les casernes seront, quant à elles, appelées à intervenir soit dans le cadre de la sécurisation des élections soit dans celui de la lutte antiterroriste, ou encore pour préserver les frontières nord, ouest et sud, a-t-il encore précisé.

L'institution militaire mobilisera, par ailleurs, environ 1.800 véhicules de transport terrestre, 6 avions cargos, 12 hélicoptères armés et 4 zodiacs pour les déplacements par voie maritime et le transport du matériel électoral, ainsi que des ambulances et deux air-ambulances, a indiqué la même source, comme pour rassurer tous les participants au scrutin : organisateurs, observateurs, électeurs..., au moment où des groupes terroristes menacent de perturber l’opération électorale par des attaques ciblées.

A noter qu’après le vote, l'armée sera chargée de sécuriser l'opération de dépouillement et de transport des urnes vers les centres régionaux de collecte.

I. B. (avec Tap).