L’agitateur islamiste Imed Dghij fait partie des personnes chargées d’observer le déroulement des élections à l’école primaire de son quartier 5-Décembre, au Kram.
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Le leader des Hommes de la révolution du Kram relevant des Ligues de la protection de la révolution (LPR), milices islamistes violentes récemment dissoutes par la justice, a été choisi comme observateur des opérations de vote relatives au 2e tour de la présidentielle par l’équipe de campagne de l’un des 2 candidats en lice, que les lecteurs devineront facilement. A la vue de ce provocateur avec son badge de l’Instance des élections (Isie) à l’intérieur du bureau de vote, certains électeurs et observateurs n’ont pas manqué d’exprimer leur colère. L'homme a été poursuivi, à plusieurs reprises, par la justice pour ses appels à la haine et à la violence, et notamment contre l'un des candidats à la présidentielle, Béji Caïd Essebsi, et son parti, Nidaa Tounes. Sa désignation comme observateur des élections est, pour le moins, une faute de goût... Dans la soirée du samedi 20 décembre 2014, Imed Dghij a pronostiqué, sur sa page Facebook, une «victoire historique» du candidat qu'il soutient, «enfant du peuple et qui ne paie pas les électeurs pour qu’ils votent pour lui.» Z. A. |
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