A l’annonce de sa victoire au 2e tour de la présidentielle selon les résultats préliminaires, Béji Caïd Essebsi a tenu à tendre la main à toutes les familles politiques en Tunisie.
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Dans sa première déclaration dans la soirée du dimanche 21 décembre 2014, depuis son domicile à la Soukra, au nord de Tunis, le président de Nidaa Tounes a évité, comme à son habitude, de fanfaronner, se posant comme le président de tous les Tunisiens, quelles que soient leurs obédiences politiques. M. Caïd Essebsi a d’abord remercié tous ceux et celles qui ont appuyé sa candidature, ainsi que ceux qui ont soutenu son adversaire Moncef Marzouki. Il a ensuite déclaré qu’«un président de la République doit unifier les rangs de tous les Tunisiens sans exclusion aucune», ajoutant, comme un défi lancé à lui-même: «L'avenir vous le dira». M. Caïd Essebsi a tendu également la main à son adversaire, en l’appelant à travailler ensemble pour redresser la situation dans le pays. A l’inverse, Moncef Marzouki, dans sa première déclaration à ses sympathisants, lors d’un rassemblement dimanche soir à l’Ariana, n’a eu aucun mot à l’adresse de son adversaire, qu’il a complètement ignoré, tout en poursuivant sa logorrhée habituelle sur «la vieille machine de l’ancien régime», perdant ainsi une nouvelle occasion de se rehausser à la hauteur de l’événement. I. B. |
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