Rached Ghannouchi a émis le souhait que le prochain chef de gouvernement soit une personnalité indépendante et consensuelle.
Dans un entretien avec le journal algérien ‘‘Al-Chourouk’’, publié vendredi 26 décembre 2014, le président du parti islamiste Ennahdha a souligné que «ceux qui gouvernent aujourd’hui la Tunisie n’ont rien à voir avec l’ancien régime et le Rassemblement constitutionaliste démocratique (RCD), l’ancien parti au pouvoir dissous». «Ce sont des personnalités politiques connues et le parti Nidaa Tounes qui les a rassemblés est un nouveau parti», a-t-il ajouté, répondant ainsi au président sortant Moncef Marzouki et à certains membres d’Ennahdha qui ne cessent d’assimiler Béji Caïd Essebsi et son parti Nidaa Tounes, vainqueurs respectifs de la présidentielle et des législatives, d’être une incarnation de l’ancien régime. Le président d’Ennahdha a assuré que «le peuple tunisien n’acceptera jamais le retour du système dictatorial ou celui du régionalisme et de la division du pays sur la base de l’appartenance régionale». M. Ghannouchi a, par ailleurs, félicité l’Algérie qui a refusé de classer le mouvement des Frères musulmans parmi les organisations terroristes, tout en rappelant que l’Algérie a un rôle important dans la région. I. B. |
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