Le passage de Sihem Bensedrine, présidente de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), dans l’émission ‘‘Liman Yajro Faqat’’ sur Al-Hiwar Ettounsi, n’a pas amélioré son image.
Mme Bensedrine a montré qu’elle est intolérante et qu’elle ne supporte pas la critique, au point de quitter le plateau avant la fin de l’émission. Elle n’a pas supporté, non plus, la présence, dans la dernière partie de l’émission, du journaliste Ridha Mellouli, qu’elle a qualifié de propagandistes de l’ancien régime. Ce qui ne plaide pas en sa faveur, car, en tant que présidente de l’IVD, elle devait être au-dessus de tout sentiment de haine ou de désir de vengeance. Elle démontré tout à fait le contraire. C’est une femme plaine de ressentiment et qui est venue régler ses comptes. Le juriste Sadok Belaïd n’avait pas tort en lui disant, les yeux dans les yeux : «Vous avez commis des erreurs, madame, et je vous assure que vous n’allez pas quitter l’IVD en étant contente de vous-même». Samir El-Wafi et Sihem Bensedrine: On n'est jamais desservi que par soi-même! Mme Bensedrine a confirmé, par ailleurs, ce que ses détracteurs lui reprochent : son goût prononcé pour l’argent. Elle a déclaré avoir demandé aux autorités la bagatelle de 30 millions de dinars pour le budget de l’IVD en 2015. «Ce n’est rien. C’est quoi 30 millions de dinars. L’Isie en a demandé 100», a-t-elle insisté. Tout en justifiant son salaire mensuel (3.800 dinars), ses 500 dinars de bons de carburant par mois et sa voiture luxueuse qui a coûté plus de 129.000 dinars à l’Etat. Les Tunisiens, qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, ont du apprécier l’insolente avidité de l’ex-défenseuse des droits de l’homme assoiffé de privilèges, de prébendes et de pouvoir. Z. A. |
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