Mohamed Abbou, leader du Courant démocratique, continue de faire campagne pour le président sortant Moncef Marzouki, qui va passer le pouvoir, demain, à son successeur.
Dans un entretien avec Express FM, mardi 30 décembre 2014, Mohamed Abbou a continué à chanter les louanges de Moncef Marzouki, affirmant qu’«il ne s’est pas retourné contre la constitution» et «n’a pas poursuivi une politique de vol et de pillage comme font les autres.» On croit savoir à qui M. Abbou fait allusion ici, mais il semble vouloir, par de vains effets de style, écorner, indirectement, l’image du candidat qui a remporté le 2e tour de la présidentielle, Béji Caïd Essebsi, qui plus est avec 11 points d’avance sur M. Marzouki, victoire qui semble être restée en travers de la gorge de M. Abbou, qui a encore du mal à la digérer, près de 10 jours après. «Nous respectons celui qui vient d’être élu, mais nous le surveillerons de près», a encore dit M. Abbou. «Malgré les réserves que nous avons à propos de certaines décisions de Marzouki, il reste le meilleur candidat que celui de l’ancien régime», a-t-il ajouté, toujours par allusion à M. Caïd Essebsi, continuant ainsi de tourner en rond, incapable d’avancer ou de passer à autre chose. I. B. |
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