C’est ce qu’a affirmé, ce mercredi 31 décembre 2014, Mohsen Marzouk, membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, ajoutant que «le bloc parlementaire de Nidaa Tounes s’est réuni aujourd’hui et a décidé la nomination d’un chef du gouvernement indépendant».

Cette décision exclue d’office Taïeb Baccouche, secrétaire général de Nidaa Tounes, universitaire et défenseur des droits de l’homme réputé proche de l’UGTT, la centrale syndicale, que beaucoup voient au palais de la Kasbah.

Interrogé à propos des députés de Nidaa Tounes qui lorgnent sur des postes ministériels, M. Marzouk a rappelé l’accord conclu à ce sujet entre tous les membres du parti.

«Nous-nous sommes tous mis d’accord, en octobre dernier, lors de la présentation des listes électorales aux législatives, que les députés, qui auront la lourde mission de représenter le peuple au parlement, n’auront pas de portefeuilles ministériels», a-t-il rappelé.

Le président de la république Beji Caïd Essebsi, qui a pris ses fonctions aujourd’hui au palais de Carthage et annoncé sa démission de Nidaa Tounes, devrait poursuivre les discussions avec les dirigeants des partis à propos du profil et du nom de la personnalité indépendante devant prendre la tête du gouvernement.

Parmi les noms avancés, ceux qui tiennent la corde sont ceux de l’ancien ministre de la Défense Abdelkarim Zbidi, et Hedi Larbi, actuel ministre de l'Equipement, de l’Aménagement du territoire et du Développement durable.

Z. A.

Illustration: Hedi Larbi et Abdelkarim Zbidi.