Samir Ben Amor qualifie le président de la république de «chef de bande» qui ne va pas tarder à satisfaire les appels des gens hostiles aux droits de l’homme!
L’ancien conseiller juridique de l’ex-président Moncef Marzouki et ex-député du Congrès pour la république (CpR) a publié, dimanche 5 janvier 2015, sur sa page Facebook, un post où il tourne en dérision Béji Caïd Essesbi. «Aux 4e et 5e jour au palais, ne faites pas de bruit, silence, le chef de bande fait dodo… Estimez-vous heureux qu’il a fait déjà un saut à la mosquée du quartier, le jour du Mouled, et prié Dieu pour qu’Il atténue les souffrances des Tunisiens», a-t-il écrit, en faisant une perfide allusion à l’âge avancé de M. Caïd Essebsi (89 ans). Par une autre perfide transition, Me Ben Amor a cru devoir commenter, avec ironie, le témoignage, hier soir, sur plusieurs chaines de télévision, d’une parente de Mohamed Ali Charaâbi, l’agent de sécurité égorgé avant-hier soir par des takfiristes à El Fahs (Zaghouan). La dame, meurtrie par l’atrocité du crime a, dans son immense douleur, appelé à ce que les auteurs du crime soient condamnés à mort et exécutés, et qu’on n’évoque surtout pas les droits de l’homme pour leur sauver de la potence. «Pas de droits de l’homme… Cet appel d’une dame a bien eu lieu au journal de 20H00 sur Tunis 7 (nom de la chaine nationale au temps de Ben Ali, NDLR). A partir de demain, la machine va se mettre au travail multipliant les appels pour que le chef de bande n’applique plus les droits de l’homme. A quoi servent les droits de l’homme imbécile… !!! Les martyrs de la révolution, qu’Allah leur fasse ses Miséricordes…!», a écrit Samir Ben Amor, en faisant un amalgame perfide entre les propos d’une femme meurtrie et des intentions sournoisement prêtées au nouveau locataire du Palais de Carthage, assimilé à un héritier de l’ancien régime. Ce commentaire n’honore pas, bien sûr, son auteur, inconsolé d’avoir été chassé, lui et ses semblables, du pouvoir dont il a sali l’image aux yeux des Tunisiens. Ses frasques et dépassements, quand il hantait les couloirs du Palais de Carthage, ne tarderont pas à être portés à la connaissance des Tunisiens. Et on ne manquera pas d’en parler! Z. A. |
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