L’ancien chef du gouvernement avertit les Tunisiens d’un l’avènement prochain, en Tunisie, d’un «califat horrible» de type Etat islamique (Daêch).
Interrogé, dans un entretien avec Shems FM, mardi 13 janvier 2015, à propos de ses déclarations, lors d’un meeting populaire à Sousse, le 13 novembre 2011, à propos de «l’avènement du 6e califat» en Tunisie, M. Jebali a répondu, avec une ironie brutale, que «la question du califat ne se pose plus aujourd’hui». «Toute ma crainte est que le califat qui sera bientôt instauré ne sera pas celui dont parlait Jebali, mais le califat de Daêch, avec son lot de scènes horribles», a-t-il prévenu. Hamadi Jebali, qui a annoncé, le 11 décembre 2014, sa démission du mouvement Ennahdha, a précisé qu’il ne se ralliera jamais au Mouvement du peuple citoyen, dont l’ancien président Moncef Marzouki a annoncé la création prochaine, ajoutant qu’il n’est pas non plus pressé de créer son propre parti. «Cela est encore à l’étude. Si jamais je créais un parti, il ne serait jamais inspiré du modèle turc. Mon seul but c’est de contribuer à la réussite de l’expérience démocratique en Tunisie», a-t-il conclu. Z. A. |
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