Dans une déclaration, jeudi 15 janvier 2015, à l’agence Tap, en marge de l'installation de la délégation spéciale du Conseil régional du Kef, sa circonscription électorale, l’ex-ministre de la Santé et membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha n’a pas écarté la possibilité que le mouvement islamiste fasse partie du prochain gouvernement, qui sera constitué par le Premier ministre désigné Habib Essid.

Cette participation se fera, selon lui, dans le cadre d'un gouvernement d'union nationale, où tous les partis seront représentés. Il a, dans ce contexte, déploré le «comportement malsain» de certaines parties politiques qui refusent de voir le mouvement Ennahdha dans le futur gouvernement.

«Les concertations sont en cours avec le chef du gouvernement désigné», a-t-il ajouté, précisant qu'il est possible de parvenir à un consensus, dans les plus brefs délais, autour du programme et de la composition du nouveau gouvernement, ainsi que sur les portefeuilles ministériels qui pourraient être confiés à Ennahdha.

M. Mekki n'a, toutefois, pas écarté l'éventualité que son parti reste dans l'opposition, en l’absence d’un consensus autour du futur gouvernement et de son plan d'action.

Dans ce cas, Ennahdha se fera un devoir de ne pas gêner l'action du gouvernement, a-t-il tenu à rassurer.

I. B. (avec Tap).