Les manifestants affirment avoir pris part à la campagne électorale de l’Union patriotique libre (UPL) pour les législatives et celle du président du parti, l’homme d’affaires Slim Riahi, pour la présidentielle, et exigent d’être payés pour le travail accompli, conformément aux promesses faites pars les responsables de l’UPL.

«Nous avons travaillé des journées entières, de 8h à 20h, durant les deux campagnes électorales. Nous avons aussi passé des nuits entières à travailler et nous attendons d’être payés pour les efforts fournis. Nous les avons fait élire et, une fois élus, ils nous ont oubliés», a protesté l’une des manifestantes, qui estime avoir été exploitée, ainsi que ses camarades, laissant entendre que le travail effectué n’était pas bénévole, comme toute activité politique, et qu’il y a eu, de la part des responsables de l’UPL, des promesses de rémunération.

Reste à savoir pourquoi les manifestants ont-il choisi de protester devant le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) au Bardo, et non devant le siège du parti.

I. B.