Slim Chaker, membre du bureau exécutif de Nidaa Tounes, a donné son accord de principe, aujourd’hui, pour faire partie du gouvernement Essid.
Interrogé à ce sujet par Kapitalis, l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports dans le gouvernement Caïd Essebsi (mars-décembre 2011) a affirmé avoir rencontré, mercredi 21 janvier 2015, le Premier ministre désigné Habib Essid et lui a fait part de son acceptation d’un portefeuille dans le nouveau gouvernement. «J’ignore encore le ministère que j’aurais peut-être à diriger. C’est au chef du gouvernement de décider en fonction de mon profil et de ses besoins. C’est à lui de m’attribuer les Finances, le Commerce ou tout autre ministère. Je ne pourrais que le remercier pour sa confiance», a-t-il dit. Après avoir quitté le gouvernement Caïd Essebsi, Slim Chaker a rejoint, en mai 2012, le pôle santé d’Amen Group, en qualité d’administrateur chargé du développement au sein d’Amen Santé, la filiale spécialisée dans la gestion des cliniques. Ce natif de Sfax, le 24 août 1961, a eu son bac au collège Sadiki à Tunis en 1979, avant de faire des études en mathématiques à l’Ecole normale supérieure de Tunis et de poursuivre ses études à Paris où il a décroché un diplôme d’ingénieur statisticien en 1986. Egalement titulaire d’un MBA de la Mediterranean School of Business en 2008, Slim Chaker a été notamment directeur adjoint de la Banque tuniso-qatarie d’investissement (1991-1992), directeur des études au Centre technique du textile (Cettex, 1992-1998), expert international de la Banque mondiale chargé de la recherche et de l’élaboration des stratégies en matière de promotion des exportations (Famex) et consultant international du programme européen pour la promotion des exportations en Jordanie, chargé de la mise à niveau du secteur des services et du tourisme. En réponse à une question relative aux personnalités proposées par Ennahdha pour intégrer le nouveau gouvernement, M. Chaker a répondu: «Pour le moment, rien n’a été tranché. Nous n’avons pas la majorité pour gouverner et il faut, au final, être réaliste. Puis au sein d’Ennahdha, il y a divers profils allant du soft au hard. Les négociations se poursuivent et rien n’est encore définitif». En d’autres termes, il y a de fortes chances pour que des personnalités au profil acceptable choisies par Ennahdha soient désignées dans le gouvernement Essid. Z. A. |
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