Le cheikh Abdelfattah Mourou, vice-président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), n’admet pas les critiques des députés, s’emporte et dicte sa loi.
Le député du Front populaire Mongi Rahoui a accusé le vice-président de l’ARP de ne pas respecter la loi lors du vote de l’un des articles du règlement intérieur et de tenter d’instaurer une sorte d’autoritarisme. Cette remarque a énervé Abdelfattah Mourou, par ailleurs vice-président du parti islamiste Ennahdha, qui s’est emporté et s’est déchainé contre le député en lui ordonnant de ne plus critiquer le parlement, car ce serait, selon lui, «une insulte à la volonté du peuple». M. Mourou a appelé le député de gauche à mieux se contrôler, à peser désormais ses mots, à se taire lorsqu’il parle et à retirer tout ce qu’il a dit. Parions que ce premier clash entre Mongi Rahoui et Abdelfattah Mourou, survenu jeudi 22 janvier 2014, ne sera pas le dernier. Du spectacle en perspective... Z. A. |
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