Le gouvernement Essid aura des difficultés à appliquer son programme, qui n’est pas mauvais dans l’ensemble, a estimé Samia Abbou, député du Courant démocratique.
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La députée, souvent difficile à satisfaire et qui aime châtier, a décerné un satisfécit au programme du gouvernement Habib Essid, présenté aujourd’hui, mercredi 4 février 2015, pour le vote de confiance à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). «Ce programme est assez bon voire très bon», a-t-elle lancé, avant de se reprendre et de renouer avec son péché pignon. «La formation du gouvernement pose cependant problème car elle comprend seulement des partis ayant soutenu Beji Caïd Essebsi à la présidentielle et ceci va nuire au travail de l’équipe», a-t-elle ajouté, sans préciser en quoi cela pourrait être nuisible. Et d’enchainer que certains membres du gouvernement Essid ont des affaires en justice, comme le ministre des Finances Slim Chaker, ou qui traînent un lourd passé, comme le ministre de l'Intérieur Mohamed Najem Gharsalli, très critiqué par l’Association des magistrats tunisiens (AMT) pour les services qu’il a rendus à l’ancien régime. En d’autres termes, et c’est nous qui traduisons: «Le gouvernement Essid est très mauvais, même si son programme est très bon». Mohamed Abbou, président du Courant démocratique, qui aime lui aussi couper le cheveu en quatre et mettre toujours des bémols, devra être content de la performance de sa chère épouse, qui a réussi, une nouvelle fois, à faire parler d'elle. Z. A. |
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