Caid Essebsi Journal El Khabar«La participation d’Ennahdha et de l’Union patriotique libre (UPL) au gouvernement Habib Essid n’a pas été dictée par aucune partie étrangère».

C’est ce qu’a affirmé le président de la république Béji Caïd Essebsi dans un entretien au journal algérien ‘‘Al-Khabar’’, en marge de sa visite en Algérie, les 4 et 5 février 2015.

«Aucun arrangement international ne pourrait être imposé à la Tunisie», a encre assuré M. Caïd Essebsi, ajoutant: «Je suis le disciple de Habib Bourguiba, et tant que je serai le président de la Tunisie, jamais des pressions ou des ingérences internationales dans les affaires tunisiennes ne seraient prises en considération, quelle qu’en soient la provenance et les circonstances».

Evoquant l'opposition de certains dirigeants de Nidaa Tounes à la présence d'Ennahdha dans le nouveau gouvernement, M. Caïd Essebsi a répondu qu'il a été élu pour être le président de tous les Tunisiens et de veiller au respect de la constitution.

«Je dois respecter le poids politique d'Ennahdha qui dispose d'un bloc parlementaire important», a-t-il expliqué. Et d'ajouter: «Habib Essid a voulu former un gouvernement sans Ennahdha, mais ceux qui nous ont empêché d'atteindre cet objectif, ce sont les partis de gauche. C'est pourquoi j'ai demandé à Essid de patienter et de prendre son temps pour réviser la formation de son gouvernement, de manière à ce qu'il puisse travailler avec plus de confort et qu'il dispose de la crédibilité nécessaire aux yeux des partenaires internationaux, conformément à des objectifs bien définis, sur les plans intérieur et extérieur».

I. B.

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