Les autorités saoudiennes ont confirmé que l’ex-président Ben Ali est hospitalisé depuis deux jours dans l'aile royale de l'hôpital Roi Fayçal de Djeddah, en Arabie saoudite, à la suite d’une attaque cérébrale. Il serait dans un coma profond.


D’autres sources vont jusqu’à évoquer sa mort, ainsi que des négociations entre les autorités saoudiennes et leurs homologues tunisiennes sur la possibilité d’un rapatriement de sa dépouille en Tunisie.
Interrogé sur l’hospitalisation de Ben Ali, qui a été accompagné à l'hôpital par six membres de sa famille,Taieb Baccouche, porte-parole du gouvernement, n’a pas été en mesure d’infirmer ou de confirmer, déclarant seulement que l’état de santé de l’ex-président «sera discuté vendredi en Conseil des ministres».
Au cas où Ben Ali serait mort, son enterrement dans son pays poserait problème. D’après ses proches, depuis sa fuite le 14 janvier, il serait martyrisé par son épouse Leïla qui a fini par se rendre en Libye et le quitter définitivement. L’abandon de Leïla doublé de son départ indigne de son pays a trop pesé sur l’ex-président, qui souffre des séquelles d’un cancer de la prostate diagnostiqué depuis 2004. Et non vraiment guéri. 
Les Tunisiens auraient souhaité voir jugé leur ex-président avant qu'il ne rende l’âme.