John McCain, en visite à Tunis à la tête d’une délégation parlementaire américaine, s'est dit «fier» d'être en Tunisie «à un moment marquant de son histoire».
Dans une déclaration aux médias, vendredi 6 février 2015, suite à ses entretiens avec le président de la république Béji Caid Essebsi, le chef du gouvernement Habib Essid et le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi, le sénateur américain a salué la prise de fonction du premier gouvernement issu d'élections libres après la révolution et fait part de son optimisme quant au succès de l'expérience tunisienne qui, selon lui, sera un modèle pour les pays du Moyen-Orient dans la consécration de la liberté et de la démocratie. John Mc Cain et la délégation parlementaire américaine reçus par le président Caid Essebsi. M. McCain, qui était accompagné d'une importante délégation, composée de membres du Congrès et du Sénat, républicains et démocrates, a indiqué que ses rencontres à Tunis lui ont «permis de voir plus clair sur la manière dont les Etats-Unis pourraient aider la Tunisie et soutenir la démocratie naissante, notamment en cette conjoncture régionale marquée par des tensions». M. McCain a, par ailleurs, rendu hommage à la mémoire du martyr Chokri Belaid, dont on célébrait, hier, le 2e anniversaire de l’assassinat par des extrémistes religieux. «Il fut l'une des principales victimes du terrorisme auquel la Tunisie et toute la région font face depuis des années», a-t-il dit. «C'est une occasion pour nous de nous rappeler des préoccupations commune concernant la lutte contre le terrorisme», a-t-il souligné. Le sénateur américain s'est dit satisfait d'apprendre que le rétablissement de la sécurité figure au premier plan des priorités du président de la république. «Cela permettra de renforcer le partenariat entre les deux pays dans ce domaine», s'est-il félicité. Le président d'Ennahdha Rached Ghannouchi reçoit John Mc Cain et la délégation parlementaire américaine. A propos de l'appui économique des Etats-Unis à la Tunisie, McCain a déclaré que plusieurs opportunités existent dans ce domaine, éventuellement un accord de libre échange qui pourrait avoir un impact positif sur l'économie tunisienne. La Tunisie offre désormais un environnement propice aux investissements et qui peut attirer les hommes d'affaires américains, a-t-il encore ajouté. I. B. (avec Tap). |
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