C’est ce qu’a déclaré Hamma Hammami, dimanche 8 février 2014, en faisant allusion aux membres du gouvernement issus d’Ennahdha ou présumés proches du parti islamiste, que les militants du Front populaire accusent d’être responsable des assassinats politiques.

Le porte-parole du Front populaire a estimé que la composition du nouveau gouvernement «n'encourage pas» à connaître la vérité sur les assassinats politiques, affirmant que les forces démocratiques vont continuer à faire pression sur le gouvernement à ce sujet.

M. Hammami, qui s'exprimait en marge d'un rassemblement au cimetière d'El Jellaz à Tunis, à l'occasion de la commémoration du 2^e anniversaire de l'assassinat de Chokri Belaid par des extrémistes religieux, a prévenu que le Front populaire et diverses composantes de la société civile poursuivront les protestations par tous les moyens possibles si le gouvernement n'accorde pas toute l'importance requise à ce dossier urgent.

Samir Betaieb et Zied Lakhdhar, secrétaires généraux d’Al-Massar et du Parti des Patriotes démocrates unifié (Watad), ont noté, de leur côté, que le martyr Belaid restera le symbole de la lutte pour la liberté, la dignité et le droit à la citoyenneté, se félicitant de la remarquable participation des Tunisiens, toute catégorie confondue, à cette commémoration.

I. B. (avec Tap).