Hayet Saïdane, membre de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), accuse la présidente Sihem Bensedrine de l’avoir licenciée abusivement.
Hayet Saïdane a reçu une lettre, en date du 24 janvier 2015, signée par la présidente de l’IVD, l’informant de la fin de son stage. Or, l’intéressée affirme avoir été recrutée officiellement et non en tant que stagiaire. Le fait d’être membre de l’équipe de Zouhair Makhlouf, qui a gelé ses activités au sein de l’IVD, semble déranger Mme Bensedrine, estime-t-elle. «Elle m’a demandé, à plusieurs reprises, de ne plus adresser la parole à M. Makhlouf. Puis, j’ai remarqué qu’elle épiait mes mouvements avec la caméra de surveillance… Elle a fini par me licencier et me faire sortir par la force», a-t-elle déclaré à Mosaïque FM. Mme Saïdane s’est plainte, aujourd’hui, auprès du président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT) et des autorités judiciaires. Quand on compte le nombre de démissions au sein de l’IVD, 3 au cours des 6 derniers mois, en raison de la dictature qui y est imposée par Mme Bensedrine, on est en droit de s’interroger sur l’avenir même de cette instance. Quand on est incapable d'aimer les autres ou, simplement de les respecter, et qu'on est plein de haine et de rancoeur, on ne peut gérer une instance chargée de mettre en oeuvre la justice transitionnelle. L'erreur de casting risque d'avoir de grosses conséquences... Z. A. |
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